Le stress, c’est ce qui nous permet de rester en vie. Le stress nous aide à nous adapter aux diverses situations de la vie courante; sans cette adaptation, nous ne pourrions pas survivre. C’est un mécanisme ancré en nous depuis l’aube des temps. Les réactions de stress servent à mobiliser notre énergie pour combattre une situation (agir) ou fuir cette situation.

Dans les temps préhistoriques, l’humain faisait face à des situations menaçant réellement sa survie. Le stress mobilisait son énergie pour se battre ou fuir. Cette mobilisation d’énergie était suivie d’une DÉPENSE d'énergie mobilisée. De nos jours, notre désir de performance, d'être à la hauteur, la peur du changement et de l’imprévisibilité, la peur de la perte de contrôle et, enfin, la peur que notre égo soit blessé (CINÉ) provoquent ces mêmes réactions de stress. 

Sans que notre vie soit réellement menacée, la perception que nous avons de diverses situations amène les mêmes vieilles réactions de stress que l’homme devant le mammouth. Consciemment, nous pouvons relativiser ces situations en nous demandant si c’est si grave que nous le percevons; nous pouvons surtout utiliser l’énergie mobilisée pour trouver des solutions et agir plutôt que de l’accumuler et de tourner en rond.

Une des problématiques du stress moderne, c’est que la société a évolué plus vite que notre cerveau qui emploie encore ses vieux réflexes. L’accumulation de l’énergie et des hormones de stress (cortisol et adrénaline) provoquent des réactions du corps qui, à long terme (stress chronique), peuvent générer des problèmes de santé comme la dépression, l’épuisement professionnel, le diabète, l'hypertension et le cholestérol. Si vous avez d’emblée une prédisposition génétique pour ces problématiques, le stress peut accélérer ou déclencher le processus. Il est donc important de bien gérer son stress pour éviter une accumulation chronique.

Alors, que pouvons-nous faire? Quand nous ressentons du stress, nous devons nous arrêter pour nous questionner objectivement et remettre en question notre perception de la situation. Nous devons essayer de rapprocher le plus possible notre perception de la réalité pour que la réaction du stress soit proportionnée.

Ensuite, nous devons canaliser l’énergie mobilisée pour chercher des pistes de solutions. Nous devons faire la différence entre ce sur quoi nous avons le contrôle (agir) et ce sur quoi nous n'en avons pas (lâcher prise). Avoir le sentiment que nous avons fait de notre mieux dans une situation, cela apaise vraiment.

Et puis, pour l’excédent de stress, l’excédent de l’énergie mobilisée, il importe de la libérer. L’activité physique est un excellent moyen. Elle est la meilleure solution, car elle suscite une réelle dépense énergétique motrice. Aussi, la méditation, la cohérence cardiaque, faire une activité que nous aimons et qui nous change les idées font un bien immense. La massothérapie et l’orthothérapie sont également des moyens de libérer le corps et l’esprit de l’accumulation des tensions. Plusieurs preuves scientifiques démontrent que le fait de recevoir des soins en massage à intervalles réguliers (mensuellement par exemple) prévient les problèmes reliés au stress et procure un sentiment de bien-être très agréable.

Dans la prochaine semaine, mettez en pratique ces petits trucs et voyez la différence. Nous devons aider consciemment notre corps et nos vieux réflexes à s’adapter à notre mode de vie. Il en va de notre santé physique et psychologique...  

Prochaine semaine, l’impact du stress sur l’économie et le travail!