Dans cette capsule, nous allons voir comment notre attitude influence directement notre stress. Mais pour bien comprendre ce phénomène, voici un petit rappel.

Le stress est la réaction d’adaptation du corps à NOTRE PERCEPTION d’une situation. Nous percevons la réalité par nos sens. Par nos analyses primaires, nous nous faisons une idée de la situation initiale. C’est à partir de cette idée que notre corps réagit et cette idée (NOTRE PERCEPTION) est parfois loin de la véritable situation…

Notre attitude est une véritable paire de lunettes qui teinte ce que nous percevons. Une attitude négative est portée à nous faire voir les situations plutôt négativement alors qu’une attitude positive a tendance à nous faire voir le meilleur côté des choses. Si nos lunettes sont brunes (vision négative), elles créeront une réaction du corps très différente de celles que nous aurons si elles sont roses (vision positive). Bien que certaines personnes aient un penchant positif ou négatif naturel, nous avons un pouvoir réel sur notre attitude. Voyons, par un exemple simple, comment celle-ci peut être bénéfique et antistress…

Vous dites bonjour à un collègue de travail qui ne répond pas. Vous vous mettez alors à réfléchir. Une attitude négative pourra susciter des idées du style : il est bête ce matin, il doit être fâché contre moi, qu’est ce que j’ai fait? Est-ce qu’il m’ignore volontairement? Ça doit être lui qui parle dans mon dos… Bref, vos spéculations vont dans un sens négatif et mènent à l’angoisse.

À l’inverse, voici des spéculations issues d’une attitude plus positive : peut-être ne m’a-t-il pas entendu, il est peut-être préoccupé, il ne va peut-être pas bien, je devrais aller lui demander si ça va et s’il a besoin d’aide... Vous voyez, dans ce cas, les spéculations convergent vers de l’empathie, nous amenant même à vouloir l’aider…

Donc, nous avons une seule situation, mais deux perceptions complètement différentes à cause de deux attitudes opposées. Les réactions du corps à cette situation sont elles aussi fort différentes, allant de l’angoisse (avec toutes les mauvaises sensations corporelles qui lui sont propres) à l’altruisme, qui produit des endorphines et une puissante sensation de satisfaction à vouloir aider son prochain.

N'oubliez pas que nous avons le choix, consciemment, de la couleur de nos lunettes et que le but est de rapprocher le plus possible notre perception de la véritable situation pour favoriser la meilleure adaptation du corps. Cette semaine, entraînez-vous à mettre des lunettes positives et demandez-vous si vous ne pourriez pas voir les situations stressantes autrement. Puis, validez vos perceptions au lieu de partir dans des spéculations négatives qui s’autonourrissent, qui vous éloignent de la réalité et qui vous procurent les malaises du stress. Mettez un peu de rose dans votre vie… 

Semaine prochaine : Le stress vs les émotions. Bonne semaine!